Catch up is coming !

(Re)monétisation

Pourquoi payer quand on peut facilement s’en passer ? C’est la question traitée par Cyrille Franck dans cet article sur la valeur des contenus journalistiques. Constats et racines du mal décryptés (concurrence déloyale des plateformes et transition digitale mal anticipée par la presse), il enchaîne sur une série de recos pour monétiser efficacement l’information sur le web. Le contenu payant exige quelques pré-requis :

  • Pratique, divertissant, rare (l’info locale a une vraie carte à jouer), visuel, communautaire et/ou capable de nourrir la pensée.
  • Un tarif raisonné (le coût de production n’entre plus en ligne compte), et pas trop bas pour démarrer (car l’augmentation progressive est rédhibitoire).
  • Une promotion, qui passe d’abord par la notoriété du titre et l’art de séquencer l’info pour la délivrer (à la Médiapart).
  • Une analyse via l’exploitation des data utilisateurs, indispensable, pour pousser intelligemment les bons contenus aux bons moments. Sur ce point, quelques recos utiles dans ce guide dédié aux médias.

Bref : « Les gens veulent comprendre les choses […], qu’on les aide dans leur vie quotidienne […] qu’on les fasse marrer […] de manière exclusive […] Mais pas à n’importe quel prix…

Loin des clichés

Les visages des oubliés. Ceux qu’on ne montre habituellement pas, pour ne pas entacher le mythe californien. La photographe Mary Beth Meethan est allé à la rencontre des lambdas qui vivent à proximité de la Valley. Là-bas, un ingénieur de base qui démarre avec un salaire entre 150 et 200k/an est tout juste dans la classe moyenne. Les écarts sont faramineux avec les golden boys de la tech qui peuvent se permettre de flamber. Quand l’Amérique d’en bas est en mode survie dans des caravanes au cœur d’une région envahie par des superpuissances, le malaise est grand. La désillusion profonde. L’humain fatigué, anxieux, à bout. Mary Beth Meethan met en images les effets toxiques d’une mondialisation à l’échelle locale, et interroge sur nos choix de société.

DataOps

Dans les grandes tendances data analytics 2019, on nous parle de la méthode DataOps. Elle répond à des problématiques que rencontrent les boites qui exploitent leurs flux de data : cloisonnement, dispersion des données, failles de sécurité, valorisation. Avec DataOps, il s’agit d’intégrer les questions de gestion et de gouvernance des données dans les pratiques (agiles) de DevOps déjà connues. Une optimisation d’optimisation en somme. Le but est donc de faire fonctionner les systèmes d’analyse de données plus efficacement (vitesse et précision) et de faire mieux travailler ensemble les équipes IT, Data et métiers. L’un des piliers de cette méthodo serait d’instaurer la confiance, socle indispensable pour valoriser ses data.

Régionalisme

Bordeaux n’est pas QUE la capitale des grands crus. Elle fait partie des 13 Capitales French Tech labelisées le 3 avril dernier. La région rassemble une forte densité de start-ups en hyper-croissance. Avec un écosystème riche et actif, French Tech Bordeaux devra, entre autres projets, accompagner le déploiement des programmes nationaux French Tech au bénéfice des territoires. Congrats !

GOT data

Impossible de faire l’impasse sur l’ultime saison. Les dataviz comme wind & words ou thronesviz.github.io étaient déjà impressionnantes (et utiles pour se repérer dans les méandres de la saga). La dernière en date, visible sur le Washington Post, s’intéresse à la violence (l’un des ressorts de la série). Certains se sont amusé (ou pas) à faire le bilan des morts dans GOT. Chiffres détaillés par saison, avec graphs. Pas hyper funky comme info, mais gros boulot d’investigation.

Games of thrones GOT Data

A très vite sur les Internets !

Crédits :

Photo by Christopher Burns on Unsplash

Datayolo

Author

Responsable éditorial. Bernard a piloté la stratégie de Content marketing d'AT Internet pendant près de 10 ans. Ses sujets de prédilection : le data marketing, les stratégies d'Inbound, la communication éditoriale web et les digital analytics.

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